Peut-on apprendre à manager ?

La plupart des gens pense que  « sans une base naturelle, non, devenir un bon manager n’est pas possible ».

Mais… c’est quoi cette base naturelle ? quelles sont les bases indispensables pour devenir un bon manager ? Quelles sont ces « softskills » sans lesquelles, quelles que soient les formations données, une personne ne pourrait devenir manager ?

Être poli

Saviez-vous que le fait de ne pas dire « bonjour » le matin est l’une des toutes premières causes de démotivation des salariés. Et oui, c’est un comble, un certain nombre de manager n’ont pas le réflexe de dire bonjour. Cela semble fou, et c’est pourtant la réalité. J

Certaines personnes n’ont pas le reflexe et d’autres veulent éviter l’effet  « copain-copain ». Il faut savoir faire la part des choses mais on ne peut pas, ne pas être poli

Être empathique

Savoir se mettre à la place de quelqu’un, comprendre ses motivations, ses émotions, de façon quasiment intuitive, rien qu’en la regardant. Oui, cette qualité est innée et ne peut pas s’apprendre, c’est certain.

Mais on peut aussi travailler à  développer sa capacité d’écoute, se rendre disponible pour son équipe au lieu de passer sa journée en réunion..

L’empathie est quelque chose d’intuitif, l’écoute et la disponibilité sont des choses cartésienne, accessibles à toutes et à tous .

Savoir dire « non »

Être un manager bienveillant, ce n’est pas de dire « oui » à tout, loin de là. C’est de savoir dire « non » à un salarié qui demande une augmentation et ne la mérite pas, c’est de savoir dire non à son propre manager qui propose des objectifs que vous savez impossibles à atteindre.

Le courage managérial, cela s’apprend.

Avoir une ouverture d’esprit

Être manager ne signifie en aucune façon que l’on raison sur tout face à son équipe. Certes, le manager doit avoir une vision, un objectif… mais il doit accepter d’être challengé en permanence.

Il existe des méthodes qui permettent à tout manager de travailler leur ouverture d’esprit : brainstorming, partage de la décision, libération de la parole.

Si cette ouverture d’esprit n’est pas naturelle, elle se travaille, comme pour le courage, en formant les managers et en leur faisant comprendre à quel point ils ont un intérêt personnel à agir ainsi. Une équipe doit être une démocratie, pas une dictature, tout le monde peut le comprendre.

Vous l’aurez compris certaines choses sont innées mais tout se travaille du moment qu’on en comprend l’utilité

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